La Chambre des Merveilles

Note : 3 sur 5.
La Chambre des Merveilles, Julien SANDREL chez Le Livre de Poche

La jolie couverture pleine de couleurs m’avait séduite, le pitch de la 4ème avait fini de me convaincre. L’intrigue avait l’air sympa, une mère célibataire qui allait vivre les rêves de son adolescent de fils, pour tenter de le réveiller de son coma. Sur le papier, j’achète. En réalité, la magie n’a pas opérée. Peut-être un peu trop de raccourcis, peut-être un peu trop de simplification et de vulgarisation sur la pathologie, peut-être un peu trop irréel, peut-être un peu trop de légèreté vis-à-vis du sujet de fond. Je n’ai finalement commencé à apprécier vraiment ma lecture que dans les dernières pages.

J’ai eu du mal à m’identifier au personnage de Thelma, dont je n’ai finalement apprécié que le prénom. Qu’une mère fasse vivre ses rêves par procuration à son enfant malade, j’entends et je comprends; qu’elle parte à l’autre bout du monde et abandonne son fils seul dans un service de réanimation, j’ai plus de mal à adhérer. Finalement une quarantenaire qui n’a pas profité de sa jeunesse et qui fait sa crise d’adolescence à la quarantaine.
Mamie Odette n’est pas mieux dans l’affaire, elle, c’est plus la crise de la quarantaine qu’elle fait à 60ans.
Finalement, c’est Edgar, Charlotte et Isadora qui m’ont le plus touchée, alors que c’est d’eux que l’on parle le moins.

Cela n’enlève rien à la qualité de l’écriture et à la construction du récit qui était très bonne. La plume de l’auteur est belle et facile à lire, sans utiliser des détours à n’en plus finir. J’ai juste eu des attentes trop exigeantes, je pense et n’ai pas réussi à prendre le recul nécessaire par rapport à l’histoire, probablement à cause de mon métier (déformation professionnelle…). Ça reste parfait pour une lecture d’été sur la plage, sans prise de tête. Un moment de lecture agréable et facile, mais pas le coup de cœur attendu.

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